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samedi 24 décembre 2011

Chroniques de Zlowtech

Zlowtech. D'un côté le journal numérique le plus lu au monde, le quotidien d'information sur le High Tech recueillant le plus de fidèles, le fait le plus marquant de l'après Jésus Christ. D'un autre côté, le gauchisme perpétuel, le mythe étrange liant Zlowtech aux terroristes du collectif H2Fr, le scandale Vinageer, les nombreux ennemis de Zlowtech à l'Élysée et aux services secrets américains, qui chaque jour conspirent contre ce symbole. Car Zlowtech est un symbole, le symbole de l'anti-féminisme et de la préservation des valeurs morales républicaines, et des croyances laïques en notre haute hiérarchie dictatoriale.

Remontons je vous prie jusqu'en 1999, si l'on veut découvrir les germes d'un scandale terrible, d'une polémique si farouchement opposée aux théories et assomptions populaires que le premier ministre Claude Guéant lui-même dut, lors d'une intervention télévisée sur Al Jazeera, en médire les conséquences en des termes avares et fratricides : "Il faut faire taire Zlowtech".

Fin 1999 se met en place un collectif de terroristes agissant au nom du Front de Gauche, sous le sigle H2Fr. En Juillet 2009, après presque une décennie d'existence puérile et bancale, le collectif H2Fr disparaît subtilement au moyen d'un subterfuge, lui aussi puéril et bancal. Fécal aussi.

Coïncidence ? Peu après ce glorieux mois de Juillet 2009, marqué notamment par la chute du régime islamiste au Koweit, un jeune entrepreneur d'une certaine fougue et grand ami de l'ex président du collectif H2Fr du nom de H2Fr Master, cherchait à faire révolution. Tout juste de retour de son périple aux Amériques du Sud, ce personnage banal et pénible, tout droit instruit des révolutionnaires cubains et dealers colombiens cherchait moyen d'appliquer ce savoir récemment acquis en son pays natal. Cet entrepreneur philanthrope répondait au nom de J. Sounta, et nombreux sont ceux qui lui attribuent les démérites de l'affaire Zlowtech.

Comme dans toute thèse de complot, le hasard est ici muni d'un grand rôle, rôle auquel il aurait bien voulu se dérober. Il se trouvait qu'un matin du 15, du 16 ou peut-être même du 17 Septembre 2009, J. Sounta se trouvait en lieu de discuter avec le dissident de son collectif éponyme, H2Fr Master sur la terrasse d'un café de Bergerac.

J. Sounta exposait alors ses idéaux de révolutionnaire anaphylactique et baveux, ce qui ne manqua pas de déclencher l'ennui chez H2Fr Master, qui alors était à la recherche d'un nouvel organisme à diriger. D'une oreille sourde, ce dernier lui indiqua tout de même l'existence d'un certain "maître polémiste", ancien membre du collectif H2Fr.

J. Sounta s'enquit alors et se promit de rendre visite à ce polémiste académique. Il se trouve que j'ai moi-même eu l'occasion de débattre avec ce personnage d'une intelligence remarquable, et d'un sens de la débauche digne des plus grands marxistes de notre époque.

Se refusant d'abord à tous commentaires, il m'invita par la suite à rejoindre son parti politique, anarchiste au possible.
"Que l'on le veuille ou non, tout scandale est politique", rabâchait-il continuellement en astiquant son Ruger Super Blackhawk, chargé et pointé en direction d'un avertisseur sonore automobile. Il parlait d'hébergement comme de culture des laitues aborigènes, mais tout sujet finissait alors par l'évocation d'une histoire de régurgitation inconsistante.

On ne sait pas combien J. Sounta a payé ce polémiste au nom d'Éric Durant, on peut seulement douter que "Éric" se soit ainsi exposé comme la voix des révolutionnaires dans le seul intérêt du parti socialiste et autres divers gauches, sans avoir reçu de fonds monétaires consistant.

C'était la naissance de Zlowtech.

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